Les coordonnateurs résidents de l’ONU en poste en Amérique latine et dans les Caraïbes participent à la toute première consultation virtuelle de l'UNESCO sur la coopération interinstitutions et le Programme 2030

Fin mars, les coordonnatrices et coordonnateurs résidents des Nations Unies en poste en Amérique latine et dans les Caraïbes ont assisté à une réunion d'information sur les cinq programmes sectoriels de l'UNESCO et sur la manière dont ils contribuent à la réalisation du Programme 2030 aux niveaux national et régional.
Cette réunion interactive en ligne, la première du genre, a attiré près de 100 participant(e)s, principalement de la région Amérique latine et Caraïbes.
Dans le système redynamisé des Nations Unies pour le développement, le rôle des coordonnatrices et coordonnateurs résidents des Nations Unies est crucial pour le travail des équipes de pays des Nations Unies qui servent les pays où l'UNESCO opère. Ceci est particulièrement vrai dans les pays où l'UNESCO n'est pas une entité résidente de l’ONU. Afin de veiller à ce que les priorités de l'Organisation soient pleinement prises en compte dans les Plans-cadres de coopération des Nations Unies pour le développement durable - qui sont des outils de planification au niveau des pays - l'UNESCO a indiqué qu'il était nécessaire d’aller plus loin.
La réunion a été organisée à l’initiative de l'UNESCO en vue d’intensifier la coopération interinstitutions au sein du système de l’ONU. Les échanges entre les participants ont été instructifs et ont duré deux heures.
"L'UNESCO est pleinement engagée dans le processus de réforme de l'ONU. Nous faisons partie des organisations qui assument une part considérable en termes de contribution à la viabilité financière du système des coordonnateurs résidents", a déclaré dans son allocution d'ouverture M. Firmin Edouard Matoko, Sous-directeur général, Secteur pour la Priorité Afrique et les Relations extérieures de l’UNESCO. "Cet effort, associé à notre participation à la Plateforme de collaboration régionale et aux Coalitions thématiques et ajouté à notre collaboration dans le cadre du Portail du Groupe des Nations Unies pour le développement durable, témoigne de notre engagement résolu pour la réforme de l'ONU."
Cette consultation numérique a également donné à l'UNESCO l'occasion de présenter ses cinq programmes sectoriels : éducation, culture, sciences naturelles, sciences sociales et humaines, et communication et information.
La réunion a été convoquée par M. Roberto Valent, Directeur régional du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement pour la région Amérique latine et Caraïbes, et animée par Mme Claudia Uribe, Directrice du Bureau régional de l'UNESCO à Santiago.

Parmi les sujets abordés, Mme Giannini a évoqué le Sommet pour la transformation de l'éducation de 2022 et le rôle que les coordonnatrices coordonnateurs résidents des Nations Unies sont appelés à jouer dans ce cadre. Ce sommet, prévu pour septembre 2022, est une initiative majeure proposée par le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui émane du rapport "Notre programme commun" et qui s’inscrit dans le cadre des efforts qui visent à faire en sorte que les jeunes et les générations futures soient mieux représentés.

Pour sa part, Mme Nair-Bedouelle a mentionné un certain nombre de sujets prioritaires importants pour les sciences naturelles dans la région Amérique latine et Caraïbes. Elle a notamment évoqué le Programme hydrologique intergouvernemental et le Programme sur l'Homme et la biosphère, mentionné le rôle de la Réduction des risques de catastrophe, celui des Politiques scientifiques et des Sciences fondamentales, le rôle prépondérant des petits États insulaires en développement (PEID) et le travail de l'UNESCO sur la Science ouverte.

De son côté, Mme Ramos a indiqué que dans les sociétés où les inégalités sont profondes, comme c'est le cas dans les pays de la région Amérique latine et Caraïbes, l'UNESCO travaille avec ses États membres sur une série de réponses politiques, notamment par le biais du Programme sur la Gestion des transformations sociales et de ses divers dispositifs, tels que les Laboratoire de politiques inclusives de l'UNESCO et les Laboratoires de littératie des futurs. L'important travail effectué sur l'éthique de l'intelligence artificielle a également été souligné.

M. Jelassi a évoqué le thème de la liberté d'expression et de la sécurité des journalistes. Il a expliqué comment l'Initiative de l'UNESCO pour la formation des juges avait permis de former plus de 23.000 acteurs judiciaires sur ces questions. Il a également indiqué que l'UNESCO et le gouvernement uruguayen devaient accueillir la Conférence mondiale de la Journée mondiale de la liberté de la presse du 2 au 5 mai 2022 et a mentionné le lancement par l’UNESCO de lignes directrices destinées aux équipes de pays des Nations Unies pour promouvoir la liberté d’expression à travers l’Examen périodique universel. Il a par ailleurs souligné le rôle prépondérant de l’action menée par l'UNESCO dans le cadre de la Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032).

Quant à M. Ottone, il a insisté sur l'importance de la culture dans le processus de relèvement des pays après la pandémie de COVID-19. Pour lui, la région Amérique latine et Caraïbes est pionnière dans la promotion de la culture comme moteur du développement socio-économique et dans la protection de son patrimoine culturel, qui est un patrimoine riche et diversifié. La région abrite 147 sites du Patrimoine mondial et près de 85 éléments du Patrimoine culturel immatériel inscrits sur les listes de l'UNESCO. Elle compte également 50 Villes créatives de l'UNESCO et un grand nombre de peuples autochtones et de communautés d'ascendance africaine. M. Ottone a en outre parlé de la Conférence mondiale de l'UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable - MONDIACULT 2022 - qui se tiendra au Mexique du 28 au 30 septembre 2022.
Adaptation réalisée avec la contribution d'Ernesto Calderón, de la Section de l’UNESCO pour les relations avec les Nations Unies et les organisations intergouvernementales. Appui éditorial fourni par le Bureau de la coordination des activités de développement (BCAD). Traduction française réalisée par le BCAD. Pour plus d'informations sur la collaboration des coordonnatrices et coordonnateurs résidents des Nations Unies avec l'UNESCO, veuillez contacter :
M. Bobir Tukhtabayev
Responsable par intérim de la Section de l’UNESCO pour les relations avec les Nations Unies et les organisations intergouvernementales.
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