Nouvelles du terrain #21: Atténuer l’impact de la COVID-19

Les équipes de l’ONU continuent de travailler avec les autorités locales et leurs partenaires pour aider le pays à atténuer les conséquences sanitaires et socio-économiques de la pandémie. Nous présentons ci-dessous quelques-unes des actions menées dans ce cadre à la date du 11 août 2020.

Bhoutan

Au Bhoutan, où plus de 100 cas de COVID-19 ont été enregistrés sans qu’au décès n’ait été signalé, l'équipe de l’ONU, sous la direction du coordonnateur résident Gerald Daly, travaille en étroite collaboration avec les autorités pour apporter une réponse sanitaire et socio-économique à la pandémie. 
 
Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et Organisation mondiale de la santé (OMS) fournissent des équipements de protection ainsi que du matériel médical, de laboratoire et de nettoyage pour renforcer la capacité du pays à dépister l’infection et à traiter la maladie. De son côté, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dispense des formations aux agents sanitaires dans le domaine de la santé procréative et maternelle. Quant au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), il fournit un soutien et des équipements dans le domaine des technologies de l’information ainsi que du matériel pour la recherche et la surveillance des cas contacts dans les zones frontalières. 
 
L'équipe mobilise également plus de 9 millions de dollars pour aider à atténuer les effets de la crise sur l'économie, en particulier sur le secteur du tourisme, et pour soutenir le secteur agricole et venir en aide aux personnes déplacées par la pandémie par l'intermédiaire du Programme alimentaire mondial (PAM). Afin de renforcer les moyens de subsistance des travailleurs déplacés par la pandémie, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) soutient pour part la production intensive de légumes dans les zones urbaines et périurbaines. 
 
En outre, l'UNICEF forme des centaines de jeunes volontaires à la prévention des contaminations et, en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et le PAM, fournit du matériel pédagogique et apporte son appui au plan national de réouverture des écoles. 

Égypte

En Égypte, où l'on compte plus de 95.000 cas de COVID-19 et près de 5.000 décès, l'équipe de l’ONU, sous la direction du coordonnateur résident Richard Dictus, travaille en étroite collaboration avec le gouvernement pour réduire les conséquences sanitaires et socio-économiques de la pandémie.

L'équipe de pays de l’ONU a fourni des équipements de protection et du matériel médical au ministère de la santé et de la population. Elle a également organisé des campagnes de communication pour adresser à des millions de personnes des messages fiables sur la manière de limiter la propagation du virus.

Afin de protéger les personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, les réfugiés, les personnes vivant avec le VIH et les détenus, l’ONU en Égypte offre des conseils, un soutien contre la violence basée sur le genre, des abris, des soins en santé mentale, des kits d'hygiène ainsi qu’un filet de sécurité économique à travers des transferts d'argent.

Uruguay 

En Uruguay, où l’on a enregistré près de 1.300 cas de COVID-19 et plus de 30 décès, l'équipe de l’ONU, sous la direction de la coordonnatrice résidente Mireia Villar Forner, soutient l’action du gouvernement. L'équipe de pays de l’ONU a également mobilisé plus de 1,3 millions de dollars pour aider le pays à faire face à la pandémie. 
 
Tandis que l'Organisation panaméricaine de la santé - Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS) a fourni au pays une assistance technique directe pour la conception du Plan d'urgence national pour la lutte contre la COVID-19, l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) s'est associée avec d'autres entités gouvernementales, notamment l'Agence nationale pour la recherche et l'innovation, pour produire des respirateurs. Pour leur part, le PNUD, l'UNICEF et ONU Femmes ont fourni des équipements de protection, du matériel médical et de laboratoire, ainsi que des produits de nettoyage. 
 
Les groupes de population vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les réfugiés, les détenus et les personnes vivant avec le VIH ont reçu du matériel éducatif et ont bénéficié d’un accès à des soins sûrs, à des abris, à des kits d'hygiène et à une protection contre la violence et les abus grâce aux programmes et matériels de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme (HCDH), du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), du PNUD, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), de l'UNICEF et de l'ONU-Femmes. De leur côté, la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), la FAO, l'Organisation internationale du Travail (OIT), le PNUD et l'UNICEF ont mené des analyses de données et réalisé des enquêtes en vue d’élaborer des politiques socio-économiques qui protègent la vie des personnes et leurs moyens de subsistance. 
 
Le PNUD et l'UNESCO ont par ailleurs formé des journalistes à couvrir l’actualité de la COVID-19 en toute sécurité.