Nouvelles du terrain #25 : Les équipes de l'ONU ne baissent pas les bras
La lutte contre la COVID-19 se poursuit dans les pays du monde entier. Les équipes de l’ONU qui travaillent sur le terrain sont toujours pleinement engagées dans la bataille contre la COVID-19. Aujourd'hui, nous mettons en avant les interventions menées, à la date du 18 septembre 2020, par un certain nombre d’équipes à travers le monde.
Brésil
Sous la direction du Coordonnateur résident Niky Fabiancic, l'équipe de l’ONU a participé, avec des représentants du Congrès et de la société civile, à une réunion nationale consacrée au renforcement de la prévention auprès des personnes sans domicile ou vivant dans la rue. Ce travail s’inscrit dans le cadre du plan des Nations Unies pour la réponse à la COVID-19 et le relèvement socio-économique dans le pays, qui cible les groupes les plus vulnérables. L'équipe de l’ONU continue d’axer ses efforts sur la région amazonienne. Dans ce cadre, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), et l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont distribué plus de 5.000 masques et thermomètres ainsi que des centaines de trousses d'hygiène aux réfugiés et aux migrants vivant dans la région nord et dans les villes situées à la frontière avec le Venezuela. L'équipe de l’ONU utilise par ailleurs les médias sociaux et les SMS pour renforcer l'information sur la pandémie auprès des populations de l'Amazonie, y compris dans les zones difficiles à atteindre. De son côté, l'Organisation internationale du Travail (OIT) collabore avec les autorités pour améliorer la sécurité des travailleurs sanitaires dans l’ensemble du pays.
Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) s’attache à réduire les violences sexuelles contre les filles, un problème qui s’est aggravé avec la pandémie. Par ailleurs, fait très important, en vue d’enrayer la propagation de fausses informations, l’ONU s’est associée avec un personnage de bande dessinée, Monica et ses amis dans le cadre de la campagne "Verified" lancée par l’ONU avec pour objectif de diffuser des informations scientifiquement fondées au sujet de la COVID-19. Dans le cadre de cette action, l’ONU a pu diffuser ses messages auprès de centaines de millions de personnes dans les pays lusophones.
Bélarus
Afin de lutter contre la propagation de la COVID-19 et atténuer l’impact de la pandémie au Bélarus, l'équipe de l’ONU, sous la direction de la Coordonnatrice résidente Joanna Kazana, a contribué au financement de la riposte nationale à hauteur d’environ 7,5 millions de dollars, notamment dans le but de faire face à l'impact socio-économique de la crise sanitaire et soutenir le système de santé. De plus, la Banque mondiale a accordé au Bélarus plus de 100 millions de dollars de prêts pour appuyer la riposte du pays face à la COVID-19.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a livré au pays 250 concentrateurs d'oxygène, tandis que l'UNICEF lui a fourni 40 thermomètres sans contact afin qu’ils soient distribués aux établissements éducatifs, ainsi que 60 ventilateurs destinés à Minsk, la capitale.
L'OMS a en outre aidé le pays à renforcer les programmes de prévention et de dépistage mis en place à l'aéroport national, pour un montant total s’élevant, à ce jour, à plus de 55.000 dollars. Une récente enquête réalisée par le FNUAP a révélé que près de 40 % de la population ressent l'impact financier et les répercussions émotionnelles de la pandémie.
Enfin, l’ONU et la Banque mondiale poursuivent la campagne de communication lancée en vue de freiner la propagation de la pandémie, notamment par le biais de panneaux d'affichage.
Cambodge
Passons à présent au Cambodge. En collaboration avec le gouvernement, l'équipe de l’ONU, sous la direction de la Coordonnatrice résidente Pauline Tamesis, soutient les ménages les plus pauvres pour les aider à amortir l’impact de la COVID-19.
Avec le soutien de partenaires tels que l'Australie et l'Allemagne, l’ONU et le gouvernement travaillent ensemble pour soutenir les ménages les plus pauvres en déployant un programme de transfert d'argent liquide. Celui-ci permettra de venir en aide à un premier groupe de plus de 600.000 personnes vivant sous le seuil de pauvreté. L’ONU a fourni aux autorités 1.700 tablettes afin qu’elles puissent suivre ces transferts monétaires et identifier les besoins en matière de santé, de nutrition et d'éducation. De cette manière, le programme a pu être élargi pour bénéficier également aux femmes enceintes et aux familles ayant des enfants de moins de deux ans et inclure des bourses d'études et des pensions d'invalidité.
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'UNICEF aident le gouvernement à garantir un enseignement à distance à plus de 3 millions d'étudiants qui ne se rendent plus en cours en raison de la pandémie. Des programmes éducatifs sont diffusés sur les chaînes officielles et sur les réseaux sociaux ; ils ont été visionnés plus d'un million de fois. L’action de l’ONU dans le domaine de l'éducation consiste également en la mise en place de programmes en langue des signes et en braille et de programmes radiophoniques pour soutenir l'éducation multilingue.
Djibouti
Regardons à présent ce qu’il se passe à Djibouti, où l'équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente Barbara Manzi soutient la riposte du pays face à la pandémie. Avec le soutien du HCR, l'équipe a fourni au pays deux ambulances ainsi que des médicaments pour renforcer la capacité de prise en charge des malades en état d'urgence.
D’autre part, l'OIM et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont mis en place un partenariat avec les autorités pour former les dirigeants communautaires à la prévention des infections par la COVID-19, ciblant ainsi des milliers de groupes vulnérables, dont plus de 1.000 réfugiés et migrants.
En collaboration avec les autorités, le Programme alimentaire mondial (PAM) apporte quant à lui de la nourriture à plus de 6.000 ménages vulnérables, avec des distributions de nourriture aux enfants, aux femmes enceintes et allaitantes et aux personnes âgées dans les camps de réfugiés. Le HCR et le PAM mobilisent les dirigeants communautaires pour les inciter à prendre des mesures, pendant la pandémie, contre l’exploitation sexuelle des femmes et des filles et les atteintes sexuelles à leur encontre dans les camps de réfugiés.
Parallèlement, l'OMS et le HCR ont apporté leur appui au gouvernement dans le cadre de campagnes visant à prévenir une résurgence de cas de COVID-19 pendant la période de réouverture des écoles.
Inde
Notre équipe de l’ONU en Inde, qui est dirigée par la Coordonnatrice résidente Renata Dessallien, nous communique des informations sur le travail qu’elle effectue pour aider le gouvernement à faire face aux conséquences sanitaires et socio-économiques de la pandémie, sachant que plus de 4,2 millions de cas ont été confirmés, à ce jour, dans le pays.
L'OMS a aidé à la recherche de 8 millions de cas contacts, tandis que l'UNICEF a formé 2,2 millions de travailleurs sanitaires à la prévention et au contrôle des infections, permettant ainsi à 650 millions d'enfants et de familles d’être informés sur les mesures de protection qui peuvent leur sauver la vie. L'équipe de l’ONU a en outre fourni au pays des équipements de protection individuelle.
Pour venir en aide aux plus vulnérables, le PNUD a aidé 100.000 travailleurs migrants à obtenir une protection sociale et a fourni à 100.000 agents sanitaires des kits de sécurité et 4.000 tonnes métriques de denrées sèches.
Le FNUAP a quant à lui formé 5.300 agents sanitaires à l’élimination sans danger des déchets. Il a également contribué à la mise en place d'un service d'assistance téléphonique destiné à aider les femmes en détresse et a aidé à l’élaboration de directives sur les services de santé reproductive et les services pour adolescents pendant la période de confinement, tandis que l'OIT a apporté son appui à la mise au point de directives pour une relance de l'emploi qui tienne compte des questions de genre.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a porté assistance à 120.000 personnes vivant avec le VIH, tandis que l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés a communiqué auprès de à 40.000 réfugiés et demandeurs d'asile pour leur fournir des informations essentielles pour prévenir la propagation de la maladie. Enfin, l’ONU en Inde soutient la campagne menée par le gouvernement pour lutter contre la stigmatisation. Cette campagne a généré, au moins d’août, plus de 170 millions commentaires sur les réseaux sociaux.
Timor-Leste
Sous la direction du Coordonnateur résident Roy Trivedy, l'équipe de l’ONU au Timor-Leste a mobilisé 18 millions de dollars pour répondre à la crise de la COVID-19, avec 2,2 millions de dollars de fonds reprogrammés. L'équipe a fourni au pays du matériel médical essentiel, dont 180.000 masques et 100.000 articles d'équipement de protection individuelle par l'intermédiaire de l'OMS.
Grâce à sept vols charters du PAM, plus de 300 travailleurs humanitaires et près de quatre tonnes de produits de première nécessité ont été transportés au cours des deux derniers mois.
L'équipe déploie par ailleurs une campagne pour la rentrée des classes, avec des messages sur le lavage des mains, la distanciation physique et la nécessité d’une continuité de l’apprentissage. À ce jour, la quasi-totalité des écoles ont rouvert.
L'UNICEF distribue 13.000 seaux dans les écoles pour le lavage des mains. L’Organisation a par ailleurs dirigé les interventions de l’ONU dans le domaine de la collecte de données sur l'alimentation et la nutrition, ainsi que du renforcement de l'approvisionnement en eau et en services d'assainissement dans les établissements de santé.
En outre, l'ONU a beaucoup œuvré pour la prévention de la violence contre les femmes et les filles dans le cadre de l'Initiative Spotlight menée par l'Union européenne et les Nations Unies.
Pour leur part, le PNUD, le FNUAP, l'UNICEF, ONU Femmes et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) finalisent actuellement une évaluation de l'impact de la COVID-19 sur les moyens de subsistance de la population.