Au Tadjikistan, l’ONU aide les migrants à obtenir des informations validées et utiles pour leur bien-être
Une des missions clés du programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) en Europe et en Asie est d’aider les groupes et communautés vulnérables en leur fournissant des services et des informations actualisées.
Dans ce cadre, la mission de Sodam Baek, Volontaire des Nations Unies, est entièrement financée par la République de Corée. Sodam a récemment rejoint l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Elle explique comment elle aide les migrants à obtenir des informations validées et utiles qui leur permettent d’assurer la sécurité et le bien-être de leur famille au Tadjikistan.
Le Tadjikistan est le pays d'origine d'un grand nombre de travailleurs migrants qui cherchent un emploi à l'étranger. Il est difficile de trouver un citoyen tadjik qui n'ait pas au moins un ami ou un parent émigré à l'étranger. Dans de nombreux cas, cependant, le parcours migratoire de ces travailleurs les expose à des risques de désintégration sociale ou d’exploitation dans le cadre de la traite des êtres humains. Malgré d’importantes mesures mises en œuvre pour répondre aux défis qui subsistent en matière de gestion des migrations, les migrants tadjiks et leurs familles continuent à être confrontés à de nombreuses difficultés, tant à l'étranger que dans leur propre pays.
Afin de remédier à ces problème, l'OIM a mis en œuvre des programmes qui, non seulement promeuvent le respect de la dignité et du bien-être des migrants, mais protègent aussi leur vie. L’OIM a notamment mis au point une solution qui consiste à mettre des informations utiles et validées à la disposition des groupes vulnérables.
En tant que Chargée de communication adjointe au programme VNU, Sodam Baek fait partie de l'équipe de communication de l'OIM. Ses collègues effectuent des recherches en tadjik et en russe et Sodam génère des contenus destinés aux migrants sur des plateformes populaires comme Odnoklassniki. Il peut s'agir d'annonces gouvernementales, de textes de loi, d’exemples de succès ou de vidéos YouTube portant sur les difficultés auxquelles les migrants sont confrontés.
"L'objectif principal de mon travail sur les réseaux sociaux est de donner aux migrants des informations essentielles et actualisées sur les moyens d’améliorer leur bien-être, mais aussi de mieux faire connaître au public le travail de l'OIM au Tadjikistan". Sodam Baek, Volontaires des Nations Unies, Chargée de communication adjointe à l'OIM.
Sodam a rejoint l'équipe du Groupe de la communication des Nations Unies au Tadjikistan il y a tout juste quatre mois. Mais déjà, elle a contribué de manière significative au travail conjoint de l’équipe dans presque tous les domaines : veille médiatique en vue de collecter des informations précises, exactes et régulièrement actualisées, participation à diverses campagnes organisées par le Bureau de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies dans le pays ou par des groupes thématiques, etc. Sodam a apporté, par son travail, un appui utile à son équipe, à l'Organisation dans son ensemble, mais aussi, et surtout, à la communauté.
"Sodam est réactive et disposée à apporter son aide sur chaque initiative. Nous avons d’ailleurs toujours apprécié de travailler avec nos collègues VNU et avons toujours pu bénéficier de leur généreux appui professionnel, que ce soit dans le cadre du programme des VNU en tant que tel ou dans dans des contextes impliquant d’autres organismes et projets. Nous nous réjouissons de cette collaboration fructueuse !" Parviz Boboev, Analyste des activités de coordination et de développement, Unité de communication et de sensibilisation, Groupe de la communication des Nations Unies.
Dans le cadre de l’appui apporté par l'OIM au gouvernement du Tadjikistan, Sodam aide à mettre en place des parcours migratoires sûrs et bien gérés et à offrir une assistance aux migrants et communautés de retour ayant connu des déboires au cours de leur émigration. Par exemple, elle travaille sur des histoires et des vidéos montrant des exemples de réussite de l'intégration tadjiko-afghane dans le cadre du projet Resilience and Reform Building Project, ou TAIRR (en français : Projet de renforcement de la résilience et des réformes). Ce projet, en l’occurrence, a été financé par le Département britannique du développement international (DFID).
"J'ai toujours aimé apprendre à utiliser de nouveaux outils pour mes activités extrascolaires. Mon premier stage aux Etats-Unis, au cours duquel j’ai participé à des activités de collecte de fonds et d'engagement des donateurs, m'a permis d'apprendre des notions essentielles sur l'engagement du public ; et ce sont des notions que j'utilise aujourd’hui". Sodam Baek.
Sodam a étudié l'anthropologie et voulait au départ travailler dans le secteur des musées. Mais, en menant des recherches approfondies sur le parcours qui lui conviendrait le mieux, elle s’est senti l’envie de poursuivre son apprentissage en intégrant un master en études du développement.
"Récemment, Sodam s'est portée volontaire pour faire partie d'un jury chargé de sélectionner les meilleurs dessins et les meilleures vidéos dans le cadre d'un concours consacré à la célébration du 75ème anniversaire de l’ONU et de la Journée des Nations Unies au Tadjikistan", raconte Parviz. Ce n'est pas une tâche facile que de regarder des centaines d'œuvres d'art riches en couleurs et expressives reflétant l’idée que se font les enfants et les jeunes du monde qu’ils veulent pour 2045. Et tout ce travail est fait malgré les dispositions prises dans le cadre du travail à distance.
Histoire produite par l’ONU au Tadjikistan. Écrite par Ekaterina Polishchuk, Spécialiste des communications, Volontaires des Nations Unies. L’histoire publiée à l'origine en anglais a été mise en ligne sur le nouveau site de l’ONU au Tadjikistan le 14 décembre 2020. Traduite en français par le Bureau de la coordination des activités de développement (BCAD). Pour en savoir plus sur l’action menée dans le pays, consultez le site https://tajikistan.un.org/.