Pendant près d'un an, l'Initiative de la mer Noire, négociée par l'ONU et signée par la Russie, la Türkiye et l'Ukraine, a permis à des millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires de quitter les ports ukrainiens, jouant un « rôle indispensable » dans la sécurité alimentaire mondiale, selon le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré lundi regretter profondément la décision de la Russie de mettre fin à l’Initiative de la mer Noire, un accord qui a permis notamment à l'Ukraine d'exporter ses céréales par voie maritime et ainsi de contribuer à maintenir la stabilité des prix alimentaires mondiaux.
La population mondiale devrait atteindre près de 10 milliards d'habitants d'ici 2050, ce qui conduira à une augmentation considérable de la demande de nourriture. L’aggravation constante de la faim depuis 2014, après une décennie de progrès, indique qu’il est nécessaire d'accélérer et d'intensifier les actions visant à renforcer la résilience et la capacité d'adaptation des systèmes alimentaires et des moyens d'existence des populations.
La faim dans le monde et les déplacements de population, qui avaient déjà atteint des niveaux records avant la crise de la COVID-19, pourraient "exploser" alors que les personnes migrantes et celles qui ne peuvent plus compter sur les envois d’argent de leurs proches cherchent désespérément du travail pour subvenir à leurs besoins, avertie un nouveau rapport de l’ONU.
Des investissements plus conséquents dans les systèmes alimentaires locaux sont essentiels pour garantir sécurité alimentaire et nutrition durables pour les personnes déracinées et les communautés d’accueil, soulignent trois agences des Nations Unies, à l’approche de la Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre.
Alger, 24 août 2022 – Confrontée à une situation nutritionnelle dégradée dans les camps de réfugiés sahraouis avec une réduction de plus de 75 % des rations alimentaires, l’équipe des Nations Unies en Algérie appelle la communauté internationale à renforcer et accroitre son soutien à l’aide alimentaire et nutritionnelle aux réfugiés sérieusement menacés d’insécurité alimentaire et de malnutrition.
La crise ukrainienne peut constituer une menace pour la sécurité alimentaire des pays d’Afrique et pour le niveau de vie de ses habitants, mais elle pourrait aussi être un facteur de dynamisation du commerce intra-africain. Tels ont été les principaux messages délivrés par Hanan Morsy, la Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), lors sa récente prise de parole, en visioconférence, devant plus de 100 fonctionnaires représentant les Nations Unies en Afrique.
La région Asie et Pacifique est dynamique et prospère. Comment se fait-il que près de deux milliards de personnes y connaissent une telle insécurité alimentaire ? Ce chiffre n'est qu'une des nombreuses conclusions du dernier rapport annuel sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition...
Un accord sur la reprise des exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire est "une lueur d'espoir" dans un monde qui en a désespérément besoin, a déclaré vendredi le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie de signature à Istanbul, en Türkiye.
La crise sanitaire oblige certains foyers à adopter des stratégies de survie alimentaire aux conséquences irréversibles. L'aide alimentaire en espèces contribue à renforcer la résilience des ménages vulnérables et à préserver leurs moyens de subsistance.