La Journée mondiale de l'environnement, qui a été célébrée le 5 juin, a marqué le lancement officiel de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, une initiative mondiale visant à faire revivre les espaces naturels perdus au profit du développement. À l’occasion de la Décennie, nous revenons sur certaines de nos histoires les plus populaires sur la question de la restauration, notamment sur cet article initialement publié en septembre 2020.
Il y a cinquante ans, l’ONU a accueilli la Conférence de Stockholm sur l'environnement. C’était la première fois que le monde se réunissait pour placer la protection de l'environnement au centre de ses préoccupations et que les dirigeants du monde reconnaissaient explicitement les effets de l'activité humaine sur notre environnement et l'impact négatif du changement climatique sur nos vies.
Une coalition de gouvernements a lancé aujourd’hui le Défi de l’eau douce, la plus grande initiative jamais entreprise pour restaurer les fleuves, les rivières, les lacs et les zones humides dégradés. Ce sont des écosystèmes essentiels pour faire face à l’intensification des crises de l’eau, du climat et de la nature dans le monde.
Les discussions de haut niveau qui se tiennent cette semaine dans le cadre de cette Semaine africaine du climat nous offrent l'occasion de plaider pour une justice climatique, de mobiliser davantage de soutien de la part de la communauté internationale en faveur de l'action climatique et d'échanger de nouvelles idées sur les moyens à mettre en œuvre pour intensifier cette action sur le continent, comme l'explique la Coordonnatrice résidente de l’ONU au Gabon, Savina Ammassari,
Antigua-et-Barbuda et les Tuvalu ont signé ces derniers jours un accord ouvrant la voie au lancement de poursuites judiciaires devant les tribunaux internationaux pour les dommages qui leur causés de fait du changement climatique. Parallèlement, d'autres États devraient se joindre à la Commission des petits États insulaires sur le changement climatique et le droit international pour demander l’avis du Tribunal international du droit de la mer sur la responsabilité juridique des principaux États pollueurs de la planète en matière de dommages dus aux émissions de carbone, à la pollution marine et à la hausse du niveau des océans.
L'auteur de ce blog, Munyaradzi Chenje, actuellement Directeur du Bureau régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, revient sur les 30 années qu’il a passées à servir l’ONU avant de prendre une retraite anticipée en juillet 2021.
Ce blog est écrit par Dr. Savina Ammassari Coordonnatrice Résidente des Nations Unies au Gabon dans le cadre de la Semaine Nationale de l'Environnement.