Le Chef de l'ONU prend note des cinq années de déplacement massif et forcé des Rohingyas du Myanmar

Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU sur le Myanmar
Cinq ans se sont écoulés depuis le début du déplacement massif et forcé des Rohingyas et d'autres communautés de l'État de Rakhine, au Myanmar. Environ un million de personnes se sont réfugiées au Bangladesh sans perspective de retour à court terme, tandis que plus de 150.000 Rohingyas sont toujours confinés dans des camps à Rakhine.
À la suite de la prise du pouvoir par les militaires en février 2021, la situation s'est détériorée au Myanmar sur les plans humanitaire, sécuritaire et des droits de l'homme. Il est essentiel que la communauté internationale poursuive la recherche de solutions globales, durables et inclusives à cette crise.
Le Secrétaire général e l’ONU prend note des aspirations jamais démenties des nombreux groupes ethniques et religieux du pays à un avenir inclusif et estime que la participation pleine et effective du peuple rohingya fait partie intégrante de la solution qu’apportera le Myanmar à cette crise. Il est essentiel que les organismes de l’ONU chargés des questions relatives à l'aide humanitaire et au développement ainsi que leurs partenaires puissent accéder plus facilement aux zones affectées. Les auteurs de tous les crimes internationaux commis au Myanmar doivent répondre de leurs actes. Rendre justice aux victimes contribuera à rendre possible un avenir politique durable et inclusif pour le pays et son peuple.