Les différentes entités des Nations Unies présentes en Papouasie-Nouvelle-Guinée soutiennent les efforts nationaux de préparation et de réponse à une flambée épidémique de COVID-19, notamment en fournissant un soutien technique et un service de renforcement des capacités au Département national de la santé et à d'autres organes gouvernementaux et en livrant au pays des fournitures sanitaires essentielles pour renforcer ses capacités d’intervention au niveau national et au niveau des provinces.
COVID : état des lieux en Papouasie-Nouvelle-Guinée
En date du 20 avril, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a enregistré sept cas confirmés de COVID-19. Le premier cas a été signalé le 20 mars. Un homme qui avait voyagé depuis l'Europe, via Singapour et Port Moresby, a été testé positif à Lae avant d'être rapatrié en Australie. Le deuxième cas est une femme de 40 ans de la province de Nouvelle-Bretagne orientale qui a développé une toux le 23 mars et a été admise, le 28 mars, dans le service d'isolement de l'hôpital de Nonga, où elle a été traitée pour une affection respiratoire grave. Il a été confirmé, le 6 avril, que cette affection était due à la COVID-19 et la femme en question a, depuis, été testée négative.
Le 16 avril, la présence de la COVID-19 a été confirmée chez cinq autres personnes, dont un homme de Nouvelle-Bretagne orientale, trois personnes de la Province de l'Ouest qui revenaient d'Indonésie et une femme de Port Moresby, dans le district de la capitale nationale.
Après l'annonce du premier cas, le gouvernement a annoncé une interdiction d'entrée des étrangers en Papouasie-Nouvelle-Guinée et, le 23 mars, le Gouverneur général, le Grand chef Sir Bob Dadae, a déclaré l’entrée en vigueur d’un état d'urgence de 14 jours pour permettre la recherche des cas contacts. Le Commissaire de police, David Manning, a été nommé Contrôleur de l'état d'urgence et un centre national des opérations d'urgence a été créé. Le 3 avril, l'état d'urgence a été prolongé de deux mois.
Une riposte coordonnée
L'ONU a pu répondre à la COVID-19 grâce aux interventions de la FAO, de l'OIM, du HCDH, d'ONU Femmes, de l'ONUSIDA, du PNUD, du DSS, de l'UNICEF, du FNUAP, de l'UNOPS, des VNU, du PAM, de l'OMS et du Bureau du Coordonnateur résident.
Pour soutenir le plan gouvernemental de préparation et de riposte, les institutions de l'ONU ont obtenu des fonds de l'Australie, de l'Inde, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis et de la Banque mondiale. L'ONU collabore également avec les donateurs en vue de reprogrammer des financements en cas de nécessité, comme par exemple les ressources disponibles par le biais de l'Initiative Spotlight qui pourraient être investies dans des interventions destinées à garantir la sécurité des femmes et des filles victimes de violences de genre.
"Rien de ce que l’ONU fait pour soutenir la Papouasie-Nouvelle-Guinée ne serait possible sans la solidarité internationale. Je tiens à remercier sincèrement les gouvernements de l'Australie, de l'Inde, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis, de l'Union européenne, ainsi que la Banque mondiale pour le soutien financier primordial qu'ils nous ont apporté" - Gianluca Rampolla, Coordonnateur résident des Nations Unies.
Une version originale plus longue de cet article a été publiée en anglais sur le site de l'ONU en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Article traduit en français par le Bureau de la coordination des activités de développement (BCAD).